Quatre films porteurs d’espoir

Les chatouilles: le film sensation de Cannes À cheval entre spectacle et film, la réalisatrice a fait le choix, comme sur scène, de garder de nombreuses séquences de danse contemporaine pour exprimer la douleur indicible qui a fracassé sa vie. Et le résultat est époustouflant de justesse. Un conseil : glissez des paquets de mouchoir dans votre sac et ne maquillez pas trop vos yeux pour vous rendre à la séance.

Pour une réalisation coup de poing

Cette fois, il s'est glissé dans les polos colorés et les véritables chaussons du cinéaste, a évolué parmi les meubles et les oeuvres d'art avec son appartement madrilène, pour incarner ton double: un réalisateur angoissé et douloureux que l'acteur interprète avec une neuf sobriété. Almodovar vante cette interprétation avec Banderas comme la meilleure de sa vie. C'est tout le contraire: une tonalité de jeu avec de insignifiant gestes, minimalistes, a-t-il dit à Cannes.

Histoire de la haine

Les frontières du temps dans El verdugo de Luis García Berlanga Pilar Martínez-Vasseur Université de Nantes La relation avec le cinéma et l'Histoire pose le problème de la fonction du spectacle dans l'Histoire, de sa relation aux sociétés qui le produisent et le consomment, du processus social de formation des oeuvres de cinéma comme origine de l'Histoire. Les éléments principaux donc définis, la dynamique de leurs rapports détermine autant les transformations de la technique que le style même des cinéastes, que l'évolution de l'art cinématographique. Il ne peut être, en nul cas, détaché du cinéma qui se fait en Espagne dans ce commencement des années soixante. Il doit contenter un public bigarré, aux références politiques et aux tabous multiples; un auditoire marqué encore par la Guerre civile de 36, conflit qu'il veut bien oublier, soit explorer, et ce extrêmement souvent à travers le cinéma. El verdugo, un film espagnol des an 60?