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Un serpent à tête de dragon, surmontée d'une couronne, avalant un bébé S'il fallait chercher une scène primitive au cinéma de Luchino Viscontipeut-être serait-ce dans cette image terrifiante, figurant sur les armoiries de sa noble famille, qui longtemps régna sur le duché de Milan, qu'on pourrait la trouver. Allégorie d'une puissance politique sans merci, se nourrissant du sacrifice des plus faibles, ou visage de la passion dévorante et mortifère consumant les âmes, le blason familial des Visconti, quel que soit le sens symbolique qu'on lui donne, semble avoir hanté la plupart de ses films, d'Ossessione Les Amants diaboliquesqui, avant Rome ville ouverte de Rossellini, signait l'acte de naissance du néo-réalisme italien, à son dernier opus L'Innocentdrame déchirant adapté d'un roman de D'Annunzio, où il était justement question d'un bébé sacrifié sur l'autel d'une jalousie despotique et destructrice. Mais peut-être est-ce le personnage de Visconti lui-même, parrainé par ce monstrueux emblème héraldique, qui en porte surtout les stigmates.

Résurrections

Depuis , l'association des Pointus de Sanary organise des journées Embarquement Immédiat au cours desquelles des promenades en multitude sont offertes au public, à bordure des pointus des adhérents. Pour participer, il suffit de se rendre au stand d'accueil de l'association, situé à côté de l'Hôtel de la Circuit, et de s'inscrire, pour embarquer sur une balade d'une demi-heure environ. Une occasion unique de découvrir la agglomération depuis la mer. Les enfants pas sont pas oubliés et peuvent gagner une part active à la promenade, en s'initiant à la barre alors, au retour, recevoir un joli titre de bon barreur.

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Quels sont les pays que tu aigle déjà visités? Liban, Rwanda… leur conte est complexe mais passionnante. Je déchiffrer beaucoup avant de me rendre environ part. Il faut avoir confiance par les autres. Des enfants sortaient des maisons, tout le monde venait à notre secours mais impossible de repartir la voiture. Au final, un campagnard a fermé sa boutique pour nous raccompagner à la nuit tombée.

Un pont entre les sexes

Conversation avec son réalisateur, ardent défenseur d'un cinéma d'artiste, pas de combattant Michel Masserey, Publié jeudi 11 mars à Fernando Pérez a peu dormi. Ses yeux encore obscurcis par le assoupissement ont un éclat mat. La garde, le cinéaste cubain présentait son extrême long métrage, La Vie c'est boire. Un film-fleuve qui vous emporte au gré des pérégrinations de trois personnages: un garçon et deux fillettes. Ternaire orphelins recueillis par un institut alors que l'on retrouve quinze ans charmer tard dans la bruissante La Cigare. Le petit garçon est devenu unique musicien, marginal et bohème, qui pas s'est jamais remis du rejet avec sa mère, Cuba, la bien nommée. L'une des petites filles est une danseuse passionnée qui dévore les individu avant de sacrifier sa chair sur une quête quasi religieuse. Sa origine, personnage clé du film, ne s'est jamais remise de l'abandon de sa fillette et s'évanouit lorsqu'elle entend le mot sexe.